Une Mission ADEME, adaptation au changement climatique dans les politiques d’urbanisme

Date : 2013-2014
Maitrîse d'ouvrage : ADEME

Programme

Observation de la recherche, analyse et préconisations

Maîtrise d’ouvrage

ADEME

Maîtrise d’oeuvre

CG34 - mandataire
TEKHNÊ - étude d’urbanisme et environnementale
BURGEAP - environnement et économie
BAZAR URBAIN - urbanisme et sociologie
ANNA ZISMAN - sociologie
CEJU - urbanisme réglementaire

Dates / Livraison

2013-2014

Une Mission ADEME, adaptation au changement climatique dans les politiques d’urbanisme

Programme

Observation de la recherche, analyse et préconisations

Maîtrise d’ouvrage

ADEME

Maîtrise d’oeuvre

CG34 - mandataire
TEKHNÊ - étude d’urbanisme et environnementale
BURGEAP - environnement et économie
BAZAR URBAIN - urbanisme et sociologie
ANNA ZISMAN - sociologie
CEJU - urbanisme réglementaire

Dates / Livraison

2013-2014

Description

L’adaptation au changement climatique est aujourd’hui le parent pauvre des politiques d’urbanisme. La mise en cause des activités anthropiques comme facteur principal du réchauffement du climat a favorisé les acteurs locaux à se tourner davantage vers des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Or, il est urgent de mettre en place des politiques d’urbanisme qui s’adaptent et anticipent les changements futurs.

L’ADEME, dans le cadre de son appel à projet, souhaite faire un bilan de l’avancée de la recherche et des outils développés en faveur de l’adaptation au changement climatique, en France et en Europe.
La finalité de la mission vise à proposer des pistes d’actions et de réflexions aussi bien dans le cadre des stratégies territoriales, des pratiques aménagistes et de la formation professionnelle. Pour répondre à cette mission, le groupement s’est organisé selon une approche en trois thèmes : sociologie, urbanisme et économie.

 

Depuis 2007, et plus encore dans son dernier rapport de septembre 2013, le GIEC a démontré que les politiques d’atténuation (de réduction des émissions de gaz à effet de serre) n’ont pas les effets escomptés sur la diminution du réchauffement climatique. Les stratégies d’adaptation constituent par conséquent une nouvelle priorité pour l’Union Européenne et la France. Mais à l’échelle locale, l’adaptation au changement climatique reste aujourd’hui une notion floue dont le manque de précision freine sa mise en œuvre.

 

Si les effets du réchauffement climatique sont aujourd’hui assez bien connus au niveau mondial, les risques encourus par les territoires locaux sont, quant à eux, assez mal maîtrisés. L’analyse des impacts des variations du climat sur l’environnement urbain se restreint le plus souvent à l’effet d’îlot de chaleur urbain et au risque d’inondation côtière et fluviale. Or, la vulnérabilité des villes est complexe et de nombreux risques peuvent impacter leur bon fonctionnement (risque sanitaire, désertification économique, diminution de la ressource en eau, difficulté d’approvisionnement énergétique). Les villes seront les premières touchées par le réchauffement climatique puisqu’elles concentrent les biens et les personnes sur un espace réduit. D’autre part, le déni du socle naturel sur lequel les villes se sont développées au cours des dernières décennies a conduit les systèmes urbains, et en autre les espaces littoraux, à augmenter leur vulnérabilité.

 

Quelles sont alors nos capacités d’adaptation face aux impacts du changement climatique ? L’acculturation de tous les acteurs concernés (élus, techniciens, urbanistes, architectes, ingénieurs, habitants, etc.) semble être l’élément déclencheur à tout engagement en faveur de stratégies d’adaptation. Trois étapes sont ainsi nécessaires : la conscientisation, la formation et l’accompagnement. En parallèle, les politiques d’urbanisme doivent s’accommoder des risques en cherchant à les valoriser (résilience) à travers l’aménagement d’un cadre de vie de qualité (mesures « sans regret ») depuis la mise en place d’une stratégie urbaine jusqu’à la conception urbaine, architecturale et paysagère.