Warning: Undefined property: stdClass::$term_id in /home/clients/33953c615d8d9eac915ba9e48df8d461/web/wp-content/themes/lieuxfauves/archive-explorations.php on line 52
Après la pluie,comment construire en lien avec l’eau ?
Comment construire en lien avec l'eau ? La proximité avec l’eau questionne le projet dans sa conception, dans les usages et dans la notion d’adaptabilité du projet à son contexte géographique et climatique. A l’échelle d’une ville, d’un quartier ou d’un bâtiment, il s’agit à la fois de créer le lien avec l’eau, d’exploiter son potentiel paysager et hygrométrique, et de proposer une gestion à la fois de la ressource et des risques qu’elle induit. Les aménagements supposent ainsi d’accepter et de prendre en charge les variations dues aux événements climatiques (inondation, submersion marine,…). Les pistes de réflexion développées : le travail sur la perméabilité des sols, l’infiltration par le paysage, la collecte de la ressource, la ZAN (Zéro Artificialisation Nette), l’assainissement alternatif, les aménagements sur pilotis, etc.
Changer d’air,Comment capter cette ressource et nourrir le projet ?
Comment capter cette ressource et nourrir le projet ? A l’échelle urbaine, l’aéraulique ou l’étude de l’écoulement de l’air permet de concevoir les espaces en optimisant les flux, afin d’amener confort thermique, ventilation, renouvellement de l’air… Pour cela la conception est axée sur les gabarits, les implantations, les orientations, les masses végétales… A l’échelle architecturale, il s’agit de penser à la qualité de l’air dans tout le bâti, de faciliter l’aération des espaces intérieurs, de privilégier la circulation de l’air de manière totalement naturelle ou semi-assistée, afin de concevoir des espaces alliant confort et santé pour les usagers. L’objectif : développer des solutions les plus frugales possibles pour permettre le renouvellement de l’air et assurer un confort thermique optimal.
Ensauvager,Comment la biodiversité peut faire projet ?
Comment la biodiversité peut faire projet ? A l’échelle de l’urbain, c’est concevoir la « ville nature » : assurer la continuité du grand paysage, créer des îlots de fraîcheur, travailler sur la qualité des sols (perméabilité, albédo)… L’objectif est d’apporter des réponses aux enjeux climatiques à venir, en redonnant sa place au vivant au cœur de l’environnement bâti, chaque espace offrant une opportunité de ré-ancrer les activités humaines dans un éco-système, libre, variable, connecté aux saisons. A l’échelle de l’architecture, c’est recréer le lien entre dedans et dehors et retisser un lien spontané entre l’usager et son environnement : végétaliser les espaces extérieurs, générer de nouveaux usages, désimperméabiliser les sols, apporter du confort visuel et thermique, cohabiter avec la petite faune grâce à des dispositifs simples : nichoirs, ruches, hôtels à insectes, murs en pierres sèches, etc.
Juste avec peu,Comment faire minimal sans être pauvre, comment faire avec en se mettant au service ?
Comment faire minimal sans être pauvre, comment faire avec en se mettant au service ? A l’échelle architecturale, c’est minimiser les efforts et les moyens, tout en maximisant les résultats et les performances environnementales. Il s’agit de trouver le juste équilibre. L’objectif est de concevoir des projets passifs et low tech, à énergie positive. Nous misons sur la performance intrinsèque du bâti, plutôt que sur le recours sans mesure aux systèmes. A l’échelle urbaine, il s’agit de s’appuyer sur le contexte et de réussir à exploiter les forces en présence, de composer avec les éventuelles contraintes environnementales pour qu’elles s’inscrivent au service du projet.
Métabolisme,Comment le choix des matériaux et de leur provenance peut être un atout pour le projet ?
Comment le choix des matériaux et de leur provenance peut être un atout pour le projet ? Que ce soit à l’échelle de la ville, du quartier ou du bâtiment, la question des matériaux est essentielle. Privilégier le biosourcé, le géosourcé, l’économie circulaire, le réemploi, est un engagement fort dans la démarche de construire. Ces choix permettent de faire naitre des projets qui n’abaissent pas le capital naturel et n’accroissent plus l’empreinte écologique de l’homme. Se questionner sur la provenance, l’histoire, la composition des matériaux utilisés amène l’architecte et l’urbaniste à concevoir autrement, à appréhender toutes les étapes de la construction jusqu’à la possible déconstruction.
Se saisir du déjà là,Comment minimiser les impacts de la construction en réhabilitant ?
Comment minimiser les impacts de la construction en réhabilitant ? A l’échelle urbaine, c’est s’emparer de l’existant afin de lui redonner force et lisibilité, c’est privilégier le renouvellement urbain, c’est repenser les espaces afin de les valoriser et optimiser l’ensemble du fonctionnement d’un site afin d’apporter aux usagers confort et bien-être au quotidien. A l’échelle architecturale, c’est réhabiliter et reconstruire un projet, repartir d’une structure et d’une implantation tout en proposant des espaces plus adaptés aux usages : vues, luminosité, spaciosité, agencement, circulations, matériaux sains… Dès lors, la créativité naît de l‘existant, du donné, du lieu.
À la source,Comment réinterroger la notion de proximité dans l’acte de construire ?
Comment réinterroger la notion de proximité dans l’acte de construire ? A l’échelle architecturale et urbaine, il nous revient de privilégier les circuits courts, les matériaux locaux, les forces et les acteurs en présence sur le territoire. La mobilisation de tous les savoir-faire peut être la clef d’une réinterrogation de l’écriture architecturale, en partant du territoire et de ses ressources disponibles pour ensuite faire projet. Les projets peuvent également questionner le lien à la ruralité et à l’agriculture au potentiel nourricier des territoires.
Généreux abris,Comment imaginer ensemble le logement de demain ?
Comment imaginer ensemble le logement de demain ? Avec les évolutions des sociétés et des modes de vies, de nouvelles façons d’habiter émergent, que ce soit en faveur du plus collectif, du plus solidaire, de l’intergénérationnel, du coopératif. Le projet doit donc s’interroger sur ces manières de vivre ensemble qui réinterrogent à l’échelle du logement, du quartier, de la ville… Au-delà de la cohabitation, se pose aussi la question de construire ensemble : les démarches participatives, de concertation et de co-construction sont de plus en plus présentes dans les étapes de développement des projets. Elles replacent l’usager, l’habitant, l’acteur au cœur du processus de conception. Le logement de demain devient ainsi un espace d’épanouissement des individus, des familles, remettant au centre la qualité d’usage du logement, de la cuisine à l’espace de travail à domicile.
Prendre soin,Comment la santé devient un enjeu majeur du projet ?
Comment la santé devient un enjeu majeur du projet ? Construire ou transformer l’existant pour soutenir, que ce soit l’environnement ou l’humain. A toutes les échelles il s’agit de permettre à chacun de vivre dans un espace sain et confortable, quel que soit son âge ou sa condition. A l’échelle de la ville, la programmation accompagne la ville accessible et accueillante, la ville dans laquelle les enfants peuvent évoluer librement dans des espaces sécurisés, dans laquelle les séniors trouvent des espaces de sociabilité adaptés. Favoriser la marche, l’exercice d’un sport, l’évolution dans un milieu extérieur accueillant participe au maintien de la santé de tous. A l’échelle de l’équipement, c’est la gestion des réseaux et des flux qui permet d’assurer le bien-être des usagers, que ce soit par l’accès à l’eau, le traitement des eaux usées, le renouvellement de l’air, l’ensoleillement, le confort thermique, la qualité sanitaire des matériaux de finition intérieurs comme des aménagements intérieurs…