Description

Le parti est né du site, l’architecture devient paysage : Il s’agit de proposer un bâtiment qui soit une véritable prolongation du parc, qui s’installe comme une articulation entre l’éco-quartier et les berges de Seine, et se fonde dans la frondaison des arbres. Le traitement de la façade accorde une très grande place au vide, laissant les vues traverser le bâti, depuis l’espace public, comme depuis le bâtiment de bureaux. La lumière passe à travers le filtre visuel des garde-corps et des treilles, la ventilation urbaine est facilitée.

L’architecture s’inscrit dans la séquence bâtie du quai : la volumétrie comme la façade offrent les fragmentations attendues, tout en trouvant leurs propres expressions. La centrale de mobilité est visible et identifiable, en proposant des codes architecturaux nouveaux, tout en proposant une image à la fois contemporaine, frugale et vivante. Le rez-de-chaussée est ouvert sur l’espace public, avec un jeu de transparence important qui permettent de laisser passer la lumière et de rendre cet espace convivial et accueillant aussi bien pour les résidents, les usagers que les salariés.

La stratégie énergétique est globale : Au delà de la seule ombrière, conçue comme un élément architectural à part entière, nous proposons de considérer la centrale comme une opportunité de stocker l’énergie (bornes et batteries), pour la restituer ensuite à l’intérieur d’une stratégie plus générale de gestion de l’énergie au service des habitants et notamment des plus fragiles. L’équipe propose ainsi d’accompagner le développement d’un projet global, avec un tiers investisseur.